Réaliser ses rêves, se réaliser soi-même. Mais qu’est-ce donc ? Pour moi c’est réaliser ce qui nous fait vraiment vibrer. C’est s’écouter, aller au bout de soi. Être à l’écoute de notre âme, et aller vers ce quoi elle nous appelle, réaliser ce pourquoi nous sommes nés.
Moi ce qui me fait vibrer c’est écrire. J’ai toujours adoré cela, raconter, écrire, transmettre l’émotion par les mots. Le pouvoir des mots ! Déjà à 12 ans je tenais un journal intime, quelques mots sur le papier chaque jour. Aujourd’hui je tiens encore ce journal. J’écrivais des poèmes, des textes sur l’instant, mes joies, mes peurs, mes envies. C’est à cet âge-là que j’ai commencé à me dire qu’un jour j’écrirai un livre. Un jour, quand le temps serait venu et que la vie me soufflera que c’est le bon moment.
En attendant j’ai continué mon chemin de vie d’adolescente, puis d’adulte. C’est en 2012 que cette idée de livre m’est revenue et avec elle ce besoin furieux d’écrire. Alors je m’y suis mise. J’ai écrit pendant plusieurs jours, une vingtaine de pages. Et puis j’ai arrêté, je n’avais plus rien à dire, plus rien à raconter, plus envie. La vie m’appelait ailleurs. Je me suis écoutée.
En 2015, l’idée est réapparue en moi, et le temps pour écrire aussi. J’ai repris. Une fois encore j’ai écrit quelques pages puis plus rien. Je n’avais de nouveau plus rien à raconter et autre chose à vivre.
En 2020 alors que je remettais mes choix professionnels en question depuis un an, le covid et le confinement sont arrivés. L’appel a été fort, très fort, insupportable même. Il fallait que j’accomplisse ce pourquoi je vibrais, que je fasse enfin ce qui me nourrit. Il fallait que j’écoute mon âme qui criait au fond de moi avec cette impression que ma vie en dépendait.
Alors j’ai arrêté mon métier et j’ai repris la plume. Et j’ai écrit des heures entières, des jours, des semaines, des mois même. Alors que ma plume grattait le papier les larmes perlaient sur mes joues. C’était mon histoire que j’écrivais, elle que je déposais sur le papier. Les jours passaient et je ne pouvais pas m’arrêter, j’avais toujours autre chose à dire, à raconter, à exprimer.
Je ne m’en rendais pas compte, mais plus que des mots c’était mes émotions, mes souffrances, mes joies, mes peines, mes peurs, c’était mes armes et mon armure que je déposais.
L’écriture fut difficile, intense et salvatrice. J’ai écrit pendant des mois, et un jour je me suis arrêté. C’était fini, j’avais tout raconté. Le besoin d’écrire venait de s’éteindre. Le vase était vide, la femme libérée et enfin sereine. Alors j’ai relu, j’ai corrigé. Et qu’allais-je faire de tout cela ? Le partager avec celles et ceux qui le veulent.
Dans ce livre j’ai déposé ma vie, mes masques, mes armes et mes armures. Je me suis mise à nue, complétement. Il me fallait cela pour pouvoir être libre et devenir enfin moi-même.
Symboliquement ce livre renferme le premier livre de ma vie. J’y ai laissé la femme que j’étais mais qui m’a aidée à devenir celle que je suis. Je l’ai remerciée pour ce qu’elle m’a permise d’être, ce qu’elle m’a permise de devenir. Aujourd’hui je n’ai plus besoin d’elle. Alors je lui ai dit au revoir. Aujourd’hui je peux aller vers qui je suis vraiment, là tout au fond de mon cœur et accomplir ce pourquoi je suis ici, libre d’être moi.
Ce livre que je vous présente c’est celui-ci
Le temps d’un chemin
Celles et ceux qui le souhaitent peuvent se le procurer en me contactant par mail.
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